Dans l’analyse des écarts de niveau de vie, l’accumulation générationnelle occupe une place importante. Des études menées par l’OCDE en 2018 sur la pauvreté ont montré qu’il faudrait cinq générations en moyenne dans les pays de l’OCDE pour qu’un descendant de famille pauvre atteigne le revenu moyen de son pays, et même six en France.
Plus de cinq génération pour sortir de la pauvreté
En moyenne dans 24 pays de l’OCDE, cinq générations seraient nécessaires. Il en faudrait neuf générations au Brésil et en Afrique du Sud, et onze en Colombie. « Il n’y a plus de mobilité sociale dans les pays de l’OCDE : les revenus, la profession, le niveau d’éducation se transmettent d’une génération à l’autre », a résumé Gabriela Ramos, conseillère spéciale auprès du secrétaire général de l’OCDE, lors de la présentation du rapport à la presse.
Je n’ai pas les chiffres équivalents pour Afrique de l’ouest. Mais on peut en déduire, avec peu de risques de se tromper, que la situation n’est pas meilleure dans ces pays où la misère la plus atroce côtoie l’opulence insolente. Les différences de revenus sont vertigineuses. Et chaque nouvelle crise vient creuser encore plus le gap.
S’émanciper en capitalisant les acquis des générations précédentes
On ne parle pas assez souvent de succession en Afrique. Levons les tabous autour de ce sujet. Il est malsain de vivre dans l’attente du décès de ses géniteurs afin profiter de leur dur labeur. Une telle attitude mène en général à la dilapidation du patrimoine transféré. Par contre la transmission en vue de grossir le patrimoine familial et de garantir de meilleures chances aux générations futures est plus que légitime. Prenez le temps de discuter avec vos enfants au fur et à mesure que leur maturité le permet de la gestion du patrimoine familial. Les non-dits créent plus de conflits qu’autre chose.
Les assurances décès, l’épargne et tous les produits qui vous permettent de soulager votre famille si vous veniez à partir brusquement sont importants. Pensez-y et préparez-vous pendant que tout va bien. Non ça n’arrive pas qu’aux autres et le meilleur moment pour s’y préparer c’est aujourd’hui. Si vous vieillissez paisiblement, et je vous le souhaite, vous aurez un patrimoine pour vos vieux jours.
Bref travailler pour l’avenir de nos enfants c’est bien, le matérialiser en préparant demain c’est mieux.
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